Je ne laisse pas mes voisins entrer dans mon propre jardin, et ce pour de bonnes raisons. Ce sont les détails

LEBENSGESCHICHTEN

J’ai toujours pensé qu’il fallait entretenir une relation bonne et cordiale avec mes voisins de jardin. Lorsque ma mère ne les accueillait pas et essayait d’esquiver leurs visites, j’étais surpris, est-ce possible ?

Mais deux incidents m’ont rapidement appris à ne pas laisser la chèvre dans le jardin.

La première était avec une voisine, une femme sympathique et agréable.

Elle était très proche de la route, si on traverse notre propriété à pied, alors nous lui avons même montré la clé au cas où nous ne serions pas à la maison. Et ça a marché pendant longtemps. Elle était toujours en train d’admirer notre jardin, de le louer, et d’avoir un bon mot pour un chat.

Et puis nous l’avons remarquée allant avec un parent pour déterrer quelques variétés de fraises.

Elle a déjà demandé, mais j’ai dit non. Je vends des fraises et ce n’est pas rentable pour moi si quelqu’un d’autre propose les mêmes variétés sur le marché local. Mais les femmes ont décidé, je ne suis pas à la maison, et je sors, bonjour ! Donc, elles ne voulaient pas encore rendre les buissons déterrés ! Puis ils ont trouvé une occasion d’y entrer quand même, mais c’est une autre histoire. Si je ne les avais pas laissés entrer, ils n’auraient pas su ce que j’avais fait pousser là.

L’autre grand-mère était de celles qui passent l’hiver en ville, dans les polycliniques, à harceler les médecins, à gémir et à se plaindre, tandis qu’elles peuvent se défouler. L’été à la campagne leur donne la santé, le seul problème est qu’ils s’ennuient.

Quand on vient ici, ils se précipitent pour parler, pour entendre les derniers potins. Cette vieille femme était si ennuyeuse qu’elle a été repoussée et est allée au jardin comme si elle était enduite de miel.

J’ai aimé les aubergines : elles portaient déjà pleinement leurs fruits. Mais chez sa grand-mère, ils étaient juste en train de fleurir. Elle m’a demandé d’en essayer un et s’en est débarrassé : ils ont flétri dans notre maison, mais n’ont pas pris vie, les insectes les ont mangés.

Elles n’ont plus jamais poussé après ça : sèches, humides, pourries ou véreuses. Mais ma grand-mère fait du commerce au marché !

Croyez-le ou non, c’est moi qui propose de vous rendre visite. Et tu sais, ils n’appellent pas non plus ! On discute par-dessus la barrière et ça suffit.

 

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